Situation des petits producteurs en Afrique

En Afrique, plus de 600 millions de petits producteurs produisent 80% de la nourriture consommée sur le continent. Travaillant sur 2 hectares ou moins, ils constituent l’une des plus grandes forces de l’Afrique pour atteindre la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté sur le continent.

Toutefois, population largement sous-desservie et non-bancarisée, ils ont un difficile accès au financement. Ce qui rend l’agriculture six fois moins productive que la moyenne mondiale selon la FAO et génère de 20 % à plus de 60 % de pertes selon les filières. En effet, les petits producteurs n’ont pas les moyens d’acheter des semences, des engrais, du matériel, d’assurer leurs récoltes et davantage encore pour entretenir une exploitation productive.

Ils luttent également contre le cycle persistant de la faim et de la pauvreté en raison de ces faibles rendements et de l’imprévisibilité des bénéfices. N’ayant pas accès aux banques commerciales, les petits producteurs n’ont pas non plus accès aux microcrédits proposés par les institutions de microfinance car leur taux oscillant entre 20 et 24%, sont très élevés. Ils se financent seuls, avec l’aide de la famille et la tontine (épargne solidaire). Ils font également face aux problèmes de stockage et de transport de leur production avec à la clé parfois, des pertes de plus de la moitié.

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Financements disponibles et problèmes rencontrés

Selon l’Agence Française de Développement (AFD), les besoins en financement annuels des petits producteurs sont estimés à $ 55 milliards tandis que le montant annuel de l’Aide Publique au Développement (APD) et de la philanthropie privée au service du secteur agricole en Afrique s’est élevé à $ 4,1 milliards en 2020 selon l’OCDE. Les gouvernements locaux quant à eux et selon la déclaration de Maputo de 2003 allouent difficilement 10% de leur budget annuel au secteur agricole. En effet, seuls 7 à 8 pays africains respectent cet engagement. 

Ces fonds sont distribués à travers les modalités et mécanismes traditionnels d’exécution des projets : Les unités de gestion de projets, les institutions de microfinance et les ONG internationales.

Ces modalités d’exécution des projets ainsi que les mécanismes de distribution de l’aide publique au développement et des dons privés font apparaître des problèmes qui compromettent fortement les résultats attendus par les institutions financières internationales et partenaires au développement pour avoir une agriculture durable et des systèmes alimentaires résilients et adaptés aux changements climatiques :
 
  • Faible capacité d’absorption des fonds
  • Longue durée d’exécution des projets
  • Problème de corruption et de transparence
  • Insuffisance des dons
  • Taux d’intérêts élevés pour les microcrédits accordés (24%)

Améliorez l’efficacité et l’impact de vos financements dédiés à la production agricole en Afrique.

Nsengo

contact@nsengo.com
24 Rue Pavée
76100, Rouen

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